13 février 2007

le retour de gérard prats du 9 au 11 février 2007


il nous est revenu en pleine forme, avec énergie et conviction pour un spectacle à l'image de l'artiste!
Accompagné par guylaine à l'accordéon.
Un tour de chants variés avec un petit passage auprès de nos amis animaux, avec citation d'Hugues Aufray (je ne sais pas vraiment l'écrire c'est pas de mon époque ;) )
A noter les piles déchargées pour permettre à alain de chanter une de ses nouvelles chansons, et le grand courage de gérard face à la machine à fumée lunatique...
Plus sérieusment un specatcle très sympatique, vivant,...
Encore une fois je me permets d'ajouter que malgré l'entrée libre il n'y a eu que très peu de monde dans la salle... dommage c'était un beau moment de chanson...
L.

Anne Sager et Christophe Pochon du 1er au 3 décembre 2006


Dans double –jeu leur nouveau spectacle…
C’est l’histoire d’une fille qui semble débarquer un peu et qui rencontre un homme sur scène (et ben oui). Un mélange de chanson française, un peu festive, un peu acrobatique (dans trois mètres carrés jolie performance !)
Entre les roues et autres cabrioles, certaines et certains se sont vus offrir leur quart d’heure de célébrité, selon andy warhol…. Alors les deux pieds biens sur terre on souhaite à la jeune fille un peu moins paumée désormais et au guitariste un chemin pleins de surprises réciproques.
L

06 février 2007

vive la reprise coline malice et hervé lapalud - du 18 au 21 janvier 07




Elle, Coline Malice.
Elle son accordéon, ses chansons, son univers
Elle, venue de Belgique.
Elle ses mots.
Pour celles et ceux qui ont eu le plaisir de l’écouter, une merveille un petit voyage.
On passe du quotidien à la vie de princesse…


Lui Hervé Lapalud
Lui et ce qu'il nous en dit
Lui et ses tubes indéniables
Ses reprises acrobates des grands classiques
Qui avec humour et volonté fait participer le public
Le décor et le fameux sponsor !

Bref deux magnifiques découvertes très variées !
Dommage qu’il n’y ait pas eu plus de monde qui ait fait le déplacement
lucie

Gérard Morel - du 2 au 4 février


Pas d'artifices. Ni micro, ni sono, juste un rien de lumières et Gérard nous embarque dans une bien belle veillée! Textes ciselés, souvent drôles, souvent tendres aussi! A voir absolument! Avec Gérard Morel, ce n'est pas compliqué, il suffit de se laisser porter! Ah, que la langue française est riche!

Michel Arbatz - du 26 au 28 janvier 2007


Si quelqu'un a embarqué son portable par mégarde (Nokia gris) merci de m'appeler!
Un peu tête en l'air, Michel...:0)))
Mais quel beau stage d'écriture de chansons! Onze participants! Adorables!
Envie d'organiser un stage de chansons dans les prochaines semaines... Avec Camerlynck et Jean-Paul Roseau?
Quel beau spectacle, Arbatz!
Super bien accompagné par Roch Havey, qui était déjà venu une fois à l'Esprit Frappeur avec Ariane Dubillard, aux tous débuts...

Xavier Lacouture - 31 décembre 2006


Accompagné par Thierry Garcia! Quel pied! Je veux dire quel plaisir!
On a passé un sacré bon moment! Pas un réveillon confettis-gaudriole, non! Un réveillon avec pleins de chansons drôles, mais aussi des moments de belle intensité et de profondeur.
Troisième Réveillon organisé par ll'Esprit Frappeur... et pour la première fois complet presque avant que la saison ne commence!
On remet ça la saison prochaine?

Abbi Patrix- du 14 au 17 décembre 2006


Aux portes de l’esprit…

Epoque cadenassée. Portes closes. Combien de millions sont-ils, ces humains, qui dorment aux porches de portes dorées, closes, sur leurs matelas de papier journal, enveloppés de cartons et de froidure ?
Portes d’entreprises qui claquent à jamais. Mise à la porte. Chômage. Portes politiciennes, pompeuses… Portes médiatiques, porte à faux, portes aphones…
Porte panique de l’enfance, serrure à atteindre, clef à tourner dans le bon sens…
Profession : compteur de portes.
Age : indéterminé, le conteur n’a pas d’âge
Prénom : Abbi
Nom : Patrix
Comment ça s’écrit ? Et bien, avec un P comme porte…
Oui bon, ça va … A combien en êtes-vous ?
-Et bien , j’en ai déjà compté 124 349… y compris la première porte, celle que l’on franchit lorsque l’on vient au monde…
Portes de l’Esprit frappeur.
Il y en a sept. Principales.
Un, la porte d’entrée, bois châtaignier côté extérieur, peinture noire intérieure, mais quand elle est ouverte, les deux faces sont à l’extérieur, c’est le noir qui est visible, le châtaignier est alors en face à face avec le béton pervenche. C’est la porte du souffle. Son ouverture grillagée tout en bas laisse entrer l’air quand la ventilation aspire les volutes cigaroïdes. C’est la porte qui fait froid dans le dos… Il faut toujours dire aux spectateurs : insistez avec la porte, tirez fort sur la poignée si vous voulez sortir ! Elle fait vacuum, elle n’aime pas vous voir partir… Vous resterez bien encore un peu ?
Puis vient la porte des vestiaires, ce n’est pas vraiment une porte. C’est un passage. Le spectateur ne fait qu’y passer, y dépose son manteau, son parapluie. Son rideau noir se ferme lorsque le spectacle commence. Le régisseur est alors seul, plongé dans le noir.
Porte des WC. Très demandée. Dessus c’est écrit WC. Pendant le spectacle, elle la ferme. Porte close n’a pas d’odeur.
Porte de la loge. Anciennement porte blindée, Elle protégeait autrefois les bouteilles trésor d’un restaurant voisin. J’y ai pratiqué une ouverture, de 50 cm sur 50 cm, à hauteur du visage. Il y avait un miroir sans tain, pour que l’artiste puisse voir s’il y avait du monde…
Le miroir était dans le faux sens. Le public pouvait voir s’il y avait un artiste. Aujourd’hui, l’ouverture est toujours là, elle me sert à effrayer l’artiste lorsque j’y passe la tête pour lui annoncer qu’on va bientôt commencer…
Porte de la sortie de secours. Egalement nommée entrée des artistes.
Fière de son bloc lumineux annonçant sortie de secours, de sa barre latérale en acier chromé. En cas de panique, on appuie vigoureusement dessus et hop elle s’ouvre, même si elle est fermée à clef !
Porte du coin douche, dans la loge. A travailler encore. L’artiste s’y réfugie parfois, la solitude y est totale.
Porte des coulisses. Souvent franchie dans le sens aller, avec appréhension, dans le sens retour, avec le regret que ce soit déjà fini.
Sept portes.
Une oreille non avertie ne peut les entendre, lorsque claquent les paumes des spectateurs, qu’Abbi salue puis disparaît dans l’obscurité.
Mais moi qui suis un habitué des lieux, je puis vous dire que lorsque sort la dernière syllabe de la bouche du conteur, que s’éteint la dernière note du piano, les gonds grincent, les poignées s’agitent, les serrures laissent couler leurs huileuses larmes…

Esprit Frappeur
17 décembre 2006

Alain Nitchaeff

Benoit Dorémus - du 8 au 10 décembre 2006


Le 31 décembre, Xavier Lacouture me disait, à propos des jeunes chanteurs, qu'ils étaient un reflet de la société actuelle.
L'humain vit de plus en plus dans sa propre bulle...et se retrouve donc dans des chansons qui sont des bulles très personnelles...
Belle écriture.
Mais je rejoins la critique de 24 heures, aritcle publié il y a quelques semaines, à savoir que l'accompagnement est un peu répétitif...

arrivée de Lucie sur le blog esprit frappeur

Je me suis dit que c'était bien aussi d'avoir l'avis des jeunes sur les spectacles qu'ils viennent voir à l'Esprit Frappeur. Lucie est une habituée des lieux depuis maintenant plusieurs années. Elle a dix-neuf ans, (peut-être même vingt?). Elle vient régulièrement à l'Esprit en tant que bénévole et c'est avec un immense plaisir que je lui cèderai la plume-clavier de temps à autre! Lucie est étudiante dans une école d'art, à Genève.
Bon, du coup, les messages ne seront peut-être pas dans le bon ordre, mais bon, on ne cesse de me répéter qu'il faut surprendre le public!

-21- SI JAMAIS-- ;)

Jacques Bertin - du 24 au 26 novembre 2006


Il vient de publier un livre: Reviens, Draïssi. Quelques jours après son départ, j'ai reçu un gros colis qui contenait sept exemplaires de ce livre. Six pour les bénévoles et un pour moi. cadeau. Merci Jacques.
Je l'ai lu ce livre.
Même si je ne suis pas toujours d'accord avec tout, je trouve que Jacques Bertin est un homme courageux, qui dit ce qu'il pense comme il le pense!
Sur scène, Jacques Bertin ne fait rien. il chante. Et c'est bien!
Il rejoint en cela le texte de Léonard Cohen: Comment dire la poésie? Une merveille, ce texte. indispensable pour qui veut essayer d'atteindre l'essentiel sur une scène...

ALCAZ - du 17 au 19 novembre 2006


Artistiquement, c'est un très beau spectacle! Humainement, Viviane et Jean-Yves sont deux êtres magnifiques! Nous aurons passé des moments formidables ensemble, à échanger avec Jean-Yves nos expériences communes... Dans le livre d'or ils ont écrit: "Frappant, un mot et puis un autre,la porte entrouverte et puis l'homme, le grand oui au visage qui reçoit et nous donne la clef de l'Esprit..."
Moi je sais maintenant que j'ai oublié un petit garçon de huit ans, quelque part dans ma vie. Je l'ai laissé au bord du chemin. Et devenu adulte, il serait grand temps que j'aille le rechercher…